L’IA générative et LLM au service du Knowledge Management
Opportunités, Écueils et Stratégies
L’évolution de l’intelligence artificielle ces derniers mois est le fruit de nombreuses années de recherche incessante et de percées exceptionnelles, notamment en 2022, avec l’avènement de l’IA générative.
L’histoire de l’IA a commencé par une focalisation sur l’apprentissage profond, une technique d’apprentissage automatique où des couches de réseaux neuronaux traitent les données et prennent des décisions.
L’IA générative s’est imposée comme un véritable tournant avec le potentiel de créer de nouveaux contenus écrits, visuels et auditifs basés sur des données existantes ou des prompts donnés. Avec cette émergence, la course à la productivité a véritablement débuté. Les capacités de l’IA générative incluent généralement divers cas d’usage tels que la génération de contenu, la résumé, la génération de code et la recherche sémantique.
Elqano et l’IA Générative : Exploiter la Puissance, Éviter les Écueils
Chez Elqano, nous sommes attentifs à la fois au potentiel et aux dangers de l’IA générative.
Des cas comme la fuite accidentelle de données sensibles via ChatGPT chez Samsung soulignent les problèmes urgents de confidentialité des données. En réponse, Samsung a temporairement interdit les outils utilisant de l’IA Générative. Cependant, cette action ne résout pas les problèmes d’IA auxquels les entreprises sont confrontées, car de plus en plus d’outils génératifs seront introduits dans les années à venir.
La pertinence des prompts est un autre obstacle. De mauvais prompts incomplets, vagues ou trompeurs, peuvent entraîner de mauvais résultats. En revanche, un bon prompt permet d’obtenir des informations pertinentes et des instructions claires.
De plus, nous devons prendre en compte les « hallucinations« . Ce phénomène se produit lorsque le modèle d’IA combine des informations hors sujet ou inexactes depuis ses données d’entraînement ou lorsqu’elle interprète mal la requête de l’utilisateur, entraînant des informations fictives ou incorrectes. Il est essentiel de vérifier les réponses générées par l’IA pour éviter de tels problèmes.
Stratégies pour une Intégration Sûre et une Utilisation Efficace de l’IA Générative
Chez Elqano, nous avons développé une approche pour éviter ces écueils et tirer parti de l’IA générative.
Au cœur de notre philosophie se trouve une approche pragmatique qui privilégie les relations avec les clients. Cette éthique sert de principe directeur à notre équipe interne de R&D spécialisée en Apprentissage Automatique et Traitement du Langage Naturel (ML/NLP).
Notre principal objectif : Un Environnement Sécurisé. Notre algorithme est hébergé sur un serveur Azure dans le cloud de notre client, garantissant la confidentialité des données.
Quel Rôle l’IA Générative Peut-elle Jouer dans la Gestion des Connaissances ?
Petit rappel sur la gestion des connaissances, qu’est-ce que cela signifie ?
La Gestion des Connaissances (KM) est une approche multidisciplinaire qui optimise l’utilisation des connaissances d’une organisation.
Elle englobe la création, le partage, l’utilisation et la gestion des connaissances et de l’information de l’entreprise.
L’IA générative peut considérablement améliorer le KM à travers divers cas d’usage, notamment :
Résumer, rassembler et reconstruire l’information
Créer des bases de connaissances intelligentes
Extraire des connaissances
Effectuer une modélisation de sujet et une documentation automatisée
Réviser et optimiser le contenu
Curater les données automatiquement
Effectuer des recherches sémantiques et des analyses de documents intelligentes
Reconnaître du contenu sensible
Référencer le contenu source
Activer l’intelligence d’affaires, l’identification des tendances et l’analyse des sentiments
Détecter des anomalies
Générer des graphes de connaissances et du contenu multilingue
Notre prochaine étape : Intégrer l’IA Générative pour Améliorer les Solutions d’Elqano
Elqano vise à combiner le meilleur des deux mondes : mettre l’humain au centre en respectant les contraintes de sécurité, avec la puissance de l’IA et de l’IA générative. Nous intégrons des fonctionnalités avancées qui exploitent la puissance de l’IA générative.
Celles-ci comprennent :
La génération automatique de réponse en tant que brouillon : GenDraft
Actuellement, lorsque des questions sont posées par des collaborateurs, notre système identifie l’expert interne le plus compétent dans un domaine spécifique grâce à l’analyse des documents sur lesquels il a travaillé. Les questions sont ainsi dirigées vers les personnes qui peuvent y répondre.
Alors que nous avançons, nous visons à intégrer les capacités de l’IA générative pour rationaliser davantage ce processus.
La nouvelle fonctionnalité, « GenDraft », produira des réponses préliminaires aux questions posées en exploitant la compréhension de l’IA des documents indexés et des connaissances collectives de l’entreprise.
Ces brouillons générés par l’IA ne remplacent pas les experts humains, mais leur fournissent plutôt une base sur laquelle s’appuyer.
Les experts peuvent ensuite examiner, modifier, valider ou rejeter les réponses proposées. Cela accélère non seulement les temps de réponse, mais allège également la charge de travail des experts en leur donnant une longueur d’avance dans la formulation de leurs réponses.
De plus, nous établissons une nouvelle référence en matière de validité des données. Contrairement aux Grands Modèles de Langage comme ChatGPT, qui utilisent généralement des données publiques et non vérifiées, notre IA générative fonctionne sur des données validées par des experts, tirées de sources internes vérifiées. Cette approche unique garantit un niveau de sécurité des données plus élevé et la fiabilité de l’expérience IA que nous offrons.
En innovant et en affinant continuellement ces fonctionnalités, nous visons à offrir une expérience utilisateur incomparable qui allie sécurité, contrôle et l’immense potentiel de l’IA et de l’IA générative.
Le Voyage Continue
Le voyage pour exploiter le plein potentiel de l’IA générative dans la gestion des connaissances est en cours. Mais avec les bonnes stratégies, outils et philosophies, nous croyons pouvoir transformer la façon dont les organisations gèrent et utilisent leur ressource la plus précieuse : la connaissance.
comment renforcer la collaboration en télétravail ?
Comment améliorer la collaboration dans un contexte de télétravail ?
Aujourd’hui, avec l’avènement de nouvelles technologies, de plus en plus d’entreprises adoptent le télétravail comme mode de fonctionnement. Celui-ci offre de nombreux avantages aussi bien aux employés qu’aux employeurs. Toutefois, cette transition vers le travail à distance induit également un certain nombre de défis.
Dans cet article, nous explorerons les obstacles fréquents rencontrés par les collaborateurs dans le contexte de télétravail, et nous partagerons tous nos conseils d’experts pour vous aider à favoriser la collaboration au sein de votre structure.
Les obstacles liés au travail à distance
Le travail à distance peut s’avérer très utile pour les entreprises souhaitant améliorer leur performance mais, n’est pas sans défis. Deux des principaux obstacles auxquels les employés peuvent faire face sont la communication et la gestion du temps. En effet, assurer une communication claire et une gestion optimale du temps de travail peut vite devenir difficile dans un environnement virtuel.
La communication à distance
Mettre en place une collaboration à distance est une étape challengeante, en particulier pour la communication. Travailler à distance offre plus de souplesse, mais crée aussi des soucis de communication. Sans interactions en personne, les collaborateurs peuvent se sentir isolés vis-à-vis de leurs projets et de leur équipe. Cette distance bloque la compréhension et le partage d’idées.
La communication, limitée par les outils virtuels, peut mener à des malentendus. Les signes du langage corporel, qui aident à clarifier les interactions, disparaissent souvent, entraînant des mauvaises interprétations. Ces malentendus causent des retards, des erreurs et nuisent à la qualité du travail, affectant l’efficacité générale de l’équipe et de l’entreprise.
Comment solutionner cette situation ?
Aucun doute, l’utilisation de canaux de communication appropriés est essentielle pour maintenir une collaboration efficace entre les équipes. Organiser régulièrement des réunions virtuelles est une solution efficace pour résoudre rapidement les différents problèmes rencontrés. Les plateformes collaboratives et les outils de partage de fichiers s’avèrent également très utiles pour maintenir une communication ouverte. Vous pouvez, par exemple, mettre en place de séances de brainstorming pour renforcer les liens entre collègues et favoriser une meilleure communication.
La gestion du temps
La transition vers le télétravail introduit des changements significatifs dans les méthodes de travail de vos collaborateurs, mettant ainsi au défi leur aptitude à organiser efficacement le temps alloué à chaque tâche. Ces problèmes deviennent plus complexes lorsque l’équipe doit coordonner ses actions. Le fait que le télétravail isole les collaborateurs peut conduire à des situations où chacun travaille individuellement, sans avoir une vue d’ensemble des avancées des autres. Cette séparation entraîne des efforts redondants et, en fin de compte, une diminution de la productivité.
Comment maintenir la productivité de ses collaborateurs en télétravail ?
Plusieurs solutions s’offrent à vous, que vous pouvez d’ailleurs cumuler !
Commencez par mettre en place une stratégie d’organisation globale efficace. Elle implique de définir un emploi du temps clair, des objectifs précis et de prioriser les tâches essentielles pour une gestion efficace du temps de chacun de vos collaborateurs. En même temps, encourager la flexibilité au sein de l’équipe en permettant des ajustements d’horaires en fonction des besoins peut aider à s’adapter au télétravail.
Optez pour des outils collaboratifs performants qui encouragent le partage des connaissances, facilitent la communication et optimisent l’utilisation du temps de vos collaborateurs. Ces solutions efficaces renforcent la collaboration, améliorent la compréhension mutuelle et stimulent la productivité globale de votre entreprise.
Les outils de collaboration indispensables en télétravail
La messagerie instantanée : l’outil idéal pour des échanges fluides
Les plateformes de messagerie instantanée fournissent une interface conviviale et facile à utiliser. Elles maintiennent une connexion en temps réel entre les collaborateurs, ce qui facilite une communication directe et efficace avec toutes les équipes, peu importe où elles se trouvent. Résultat ? Une coordination plus efficace et des échanges plus rapides qui contribuent à augmenter la productivité et la créativité de vos collaborateurs, tout en créant un sentiment d’unité malgré la distance.
Le saviez-vous ?
Avec les plateformes de messagerie instantanée, vous pouvez créer des canaux de discussion spécifiques à chaque projet, ce qui rend la communication ciblée plus simple. Vous pouvez également organiser des réunions virtuelles, offrant une interaction presque comme en personne. Si besoin, vous avez aussi la possibilité d’intégrer des outils tiers pour une expérience professionnelle plus fluide.
Des outils pour simplifier la gestion de vos projets
Les outils de gestion de projet offrent une interface visuelle pratique. Ils vous permettent de suivre vos tâches et de les répartir entre les différents collaborateurs. En les utilisant, vous pouvez organiser vos projets par priorité et attribuer les responsabilités à chaque collaborateur. Vous avez également la possibilité d’ajouter des commentaires, des deadlines, et des pièces jointes, de créer des tableaux de bord, de suivre les dépendances, de gérer les ressources et de collaborer avec votre équipe en toute simplicité.
En optant pour ces outils de gestion de projet, vous obtiendrez une vue claire de l’avancement des tâches, même en travaillant à distance.
La visioconférence pour des réunions virtuelles interactives
La visioconférence joue un rôle essentiel en maintenant une communication fluide, même pour les collaborateurs qui travaillent à distance. En utilisant ces outils, vous favorisez les interactions, les discussions d’équipe, les sessions de brainstorming et tout autre sorte de collaborations et ce, en temps réel. La fonctionnalité partage d’écran ajoute une dimension visuelle précieuse pour communiquer des informations complexes de manière claire et convaincante.
Que ce soit pour des meeting réguliers, des formations, des présentations de produits ou d’autres besoins professionnels, la visioconférence contribue à maintenir une connexion directe qui renforce la cohésion de l’équipe, même à travers les distances géographiques.
Des outils pour partager vos fichiers
Lorsque vous optez pour le télétravail, ces outils deviennent de véritables atouts pour les entreprises. Ils jouent un rôle essentiel en rassemblant toutes les informations et en permettant un contrôle d’accès ciblé aux parties clés.
Pour faire simple, ils vous permettent de stocker vos documents dans le cloud, ce qui signifie que vous pouvez y accéder depuis n’importe quel appareil connecté. En utilisant ces outils, partager des fichiers est un jeu d’enfant et vous pouvez spécifier qui peut voir ou éditer. Vous avez le choix entre la lecture seule ou la possibilité de faire des modifications.
En prime, ils vous facilitent la vie pour collaborer en temps réel sur un même document, ce qui rend le travail d’équipe à distance plus fluide. Et pour couronner le tout, ils se connectent même avec des logiciels comme Google Docs ou Google Sheets.
Des méthodes agiles
Les méthodes agiles améliorent à leur tour l’efficacité et la collaboration en entreprise. Celles-ci sont parfaitement adaptées au contexte de travail à distance.
Elles reposent sur la division des projets en plusieurs tâches distinctes appelées « sprints ». Ensuite, ces tâches sont attribuées à l’ensemble des collaborateurs pour pouvoir atteindre les objectifs fixés.
Le saviez-vous ?
Pour améliorer la collaboration en télétravail, il est conseillé de combiner des approches agiles avec l’utilisation d’outils numériques. Vous avez la liberté de sélectionner les technologies qui correspondent le mieux à la culture de votre entreprise.
Comment cultiver une culture collaborative en entreprise ?
Lorsqu’on parle de télétravail, il est crucial de promouvoir une culture de collaboration au sein de l’entreprise. Si un nouvel employé rejoint l’entreprise à distance, l’accueil doit être tout aussi important que s’il s’agissait d’une arrivée sur site. Il est essentiel de garantir une intégration réussie en utilisant des sessions vidéo et des présentations d’équipe à distance. Organiser des activités de renforcement d’équipes virtuelles peut également s’avérer bénéfique. Vous pouvez même fournir aux nouveaux collaborateurs les informations nécessaires pour qu’ils se sentent inclus, même en travaillant à distance.
Pourquoi promouvoir l’engagement des collaborateurs?
La promotion de l’engagement des collaborateurs peut renforcer la collaboration et favoriser une bonne dynamique au sein de l’entreprise. Cela implique la reconnaissance de leurs réalisations ainsi que l’instauration d’un système de récompenses pour les motiver.
Quel est le rôle des ressources humaines ?
Le département des ressources humaines peut instaurer une meilleure culture collaborative au sein de l’entreprise. Ce dernier peut :
Organiser des formations pour encourager les employés à mieux travailler à distance ;
Mobiliser des programmes d’échange permettant aux collaborateurs de mieux se connaître ;
Instaurer des événements virtuels pour favoriser la cohésion entre équipes.
Afin d’instaurer une meilleure culture de collaboration en télétravail, il faut veiller à favoriser l’intégration des nouveaux employés, disposer d’un département de ressources humaines fortement engagé ainsi que de promouvoir l’engagement des employés.
L’expérience client dans le contexte de télétravail
La coordination entre vos équipes travaillant à distance peut influencer l’expérience client. Pour contrer ce problème, il est crucial d’établir une communication solide. Lorsque l’équipe collabore étroitement, elle a davantage de chance de répondre aux besoins des clients et de leur offrir des solutions adaptées à leurs demandes.
En effet, une communication régulière permet un suivi plus précis du cycle de vie de chaque projet, contribuant ainsi à un service de meilleure qualité. Il est donc conseillé de maintenir une communication fréquente pour que chaque membre soit informé de ses tâches et de ses échéances.
Roland Saïkali, artisan-codeur
Découvrez Roland Saïkali, nouvelle figure clé de notre équipe tech’ qui a rejoint l’aventure elqano à la rentrée en tant que Senior Software Engineer. Simple, passionné et super expérimenté, il partage avec nous son parcours et sa vision.
Qui es-tu ?
Je m’appelle Roland Saïkali, j’ai 43 ans, originaire de Tours, passionné par les technologies en tous genres.
J’ai rejoint elqano en tant que Senior Software Engineer en septembre dernier.
Quel est ton parcours pro ?
J’ai 20 ans d’expérience professionnelle croisée grandes entreprises et startups.
Lors de mes 15 années passées en SSII chez Capgemini, j’ai notamment travaillé pour des grands groupes tels que Airbus, Pages Jaunes, EDF…
Mon expérience de 5 ans dans des startups m’a apporté beaucoup (et continue de le faire!), en particulier le fait de traiter les projets dans leur ensemble, du début à la fin. Ensuite j’ai pu expérimenter de nombreuses tâches et activités transverses, j’apprécie énormément le côté “touche-à-tout” présent au quotidien dans les startups.
“QUAND J’AI DÉCOUVERT LA PROMESSE ET LA SOLUTION ELQANO, L’IDÉE M’A BEAUCOUP PLU”
— Roland Saïkali
Pourquoi elqano ?
Suite à mon parcours au sein d’une entreprise telle que Capgemini, j’ai tout de suite compris ce qu’elqano se proposait de résoudre.
De loin, un acteur comme Capgemini fait penser à une grande communauté d’experts très connectée. Mais en réalité, comme dans tout grand groupe, on se rend compte que les silos organisationnels sont bien présents, et que chacun est très dépendant de son réseau personnel. On échange facilement avec ses collègues du bureau certes, mais dès que l’on commence à parler des étages supérieurs ou inférieurs du bâtiment, les gens semblent déjà loin. On ne les connait peu voire pas, et je ne parle pas des autres agences du groupe où l’on ne connait véritablement personne.
Malgré une volonté du management de décloisonner, de créer des pôles transverses entre les gens, en réalité c’est très difficile à mettre en œuvre et à rendre palpable pour les collaborateurs.
Fort de ce constat et de mon expérience, quand j’ai découvert la promesse et la solution elqano – un chatbot qui connait “tout” de la boite et qui peut nous aiguiller, nous connecter aux bons collègues via leurs expertises tout en s’affranchissant des logiques organisationnelles : l’idée m’a beaucoup plu.
Quelles sont tes spécialités ?
Je me présenterais comme expert Python principalement, même si je n’aime pas le titre car on en apprend encore tous les jours malgré des années d’expériences.
Ensuite, je dirais que je suis plutôt touche à tout, avec une vraie approche de “tête chercheuse” et de “problem solver”.
Enfin, j’aime créer des choses qui savent rester simples, surtout pas d’usine à gaz.
Quel est ton rôle chez elqano ?
Je suis arrivé en renfort de l’équipe tech en place : dans un premier temps j’aide à mettre en place une stratégie de tests de haut niveau, et également à améliorer le processus de déploiement et de livraison de l’application pour une expérience client toujours plus fluide et rassurante.
L’application elqano est jeune, elle fonctionne très bien, mon rôle va être de l’armer suffisamment pour qu’elle puisse suivre de manière stable les évolutions et de nouvelles fonctionnalités innovantes de notre roadmap.
“TOUT A COMMENCÉ DANS L’ATELIER DE MON GRAND-PÈRE”
— Roland Saïkali
Quelles sont tes passions ?
La technologie et la science en général, je pense que tout a commencé dans l’atelier de mon grand-père à clouer des bouts de bois ensemble sans se taper sur les doigts. D’apprendre à assembler des petites choses pour en faire quelque chose de nouveau et d’utile. De cet atelier de papy à aujourd’hui je pense que c’est la même chose, assembler des petits bouts de code pour en faire quelque chose d’utile.
En dehors de ça, même si je pense que c’est lié, j’aime beaucoup bricoler, ainsi que la cuisine (mais c’est pareil finalement, on assemble des petits trucs pour faire quelque chose de nouveau et de mieux).
Enfin les animaux, si je ne m’étais pas orienté vers l’informatique je pense que j’aurais fait un métier en rapport avec les animaux. Je n’avais jamais passé le pas mais je viens d’adopter deux petits chats tout mignons.
Un talent caché ?
Pas du tout caché ! Je suis bricoleur, tout le monde le sait et m’appelle pour ça, donc je ne dois pas être si mauvais que ça. 🙂
Comment tu vois elqano dans 2 ans ?
Avec plein de clients et d’utilisateurs heureux !!!
Télétravail et transversalité : l’équation compliquée
À l’heure du chacun chez soi et chat pour tous, est-il vraiment possible de développer le télétravail sans aggraver les silos ?
L’un des effets marquants de la pandémie de Covid-19 sur le monde du travail a été très certainement ce changement de paradigme sur le lieu et les modalités du travail. Que ce soit dans un open space, un bureau fermé ou en jogging dans son canapé, le travail est le même.
Plus besoin d’étendre sans cesse les mètres carrés de bureaux pour accueillir de nouvelles équipes. Réaliser que finalement ce qui compte c’est que le travail soit fait.
Cela redistribue toutes les cartes du monde du travail. On ne manage pas ses équipes de la même manière à distance, on ne dispose pas toujours du même confort qu’au bureau, on d’échange pas de la même manière, le lien social est certainement le plus négativement impacté. Terminé les petites discussions informelles, les rencontres dans l’ascenseur, les déjeuners improvisés avec ses collègues.
Selon une étude récente menée par des chercheurs sur les équipes de Microsoft aux États-Unis avant et pendant la pandémie de Covid-19, l’accélération fulgurante du télétravail perçue comme une démocratisation pour certains, une aubaine pour d’autres (dont Microsoft), s’est avérée finalement un frein voire un retour en arrière en termes de décloisonnement des organisations.
Des chercheurs mandatés par Microsoft ont analysé les habitudes de travail de plus de 60 000 salariés de Microsoft US. Durant le premier semestre 2020, ils ont décryptés toutes les interactions entre collaborateurs (mails, calendriers, chat, visio, appels, outils collaboratifs…).
Et voici le résultat : “Nos résultats montrent que le travail à distance à l’échelle de l’entreprise a rendu le réseau de collaboration des travailleurs plus statique et cloisonné, avec moins de ponts entre les parties disparates. Par ailleurs, il y avait une diminution de la communication synchrone et une augmentation de la communication asynchrone.”
Malgré la digitalisation accélérée des entreprises, l’offre impressionnante d’outils collaboratifs, et une adoption massive de ceux-ci (due à la pandémie), la communication, la collaboration et le partage de connaissances sont les grands perdants.
Ce constat démontre l’importance du lien social au sein des entreprises, la part intangible de l’informel, et surtout remet en évidence la place capitale des assets humains au sein des entreprises.
Une entreprise n’est pas une somme de personnes ou un empilement d’expertises. Une entreprise est organique : c’est un flux continu de compétences, de connaissances, de savoir-faire, d’émotions, d’envies, d’ambitions qui s’entrechoquent et interagissent au quotidien pour créer la valeur et la culture de l’entreprise.
Les outils collaboratifs créent certes des passerelles merveilleuses et un maillage virtuel entre les employés, mais ils ne les connectent pas véritablement.
Chez elqano, nous apportons cette couche manquante, fine mais essentielle : créer les chemins parmi ces passerelles, en mettant en relation des besoins et des connaissances, des questions et des réponses, en bref connecter les gens.
Pour en savoir plus sur l’étude menée par Microsoft sur les effets indésirables du télétravail : cliquez ici
Comment les consultants de ROI Management Consulting utilisent Elqano pour mieux partager leurs informations
En identifiant les expertises, en connectant les équipes et en décloisonnant la connaissance, la solution d’intelligence collective d’Elqano répond parfaitement aux enjeux des entreprises de conseil. À l’image de la collaboration nouée entre la start-up et ROI Management Consulting depuis 2020.
Conseiller. Verbe transitif. “Indiquer à quelqu’un ce qu’il doit faire, lui recommander quelque chose ou quelqu’un”. Un rapide passage par le dictionnaire permet de se rappeler combien la notion de connaissance est au cœur des métiers du conseil. Sans surprise, ce point de vue est partagé par Monika Eglseer, Knowledge manager chez ROI Management Consulting. Depuis deux ans, cette entreprise munichoise spécialisée dans le conseil opérationnel – et qui compte cinq bureaux en Europe – s’est équipée de la solution Elqano d’intelligence collective pour fluidifier le partage d’informations en interne.“La connaissance est un enjeu clé pour une entreprise comme la nôtre. Nous devons notamment être en capacité de partager des travaux et recherches déjà réalisés en vue de les appliquer à un nouveau projet. Sur ce point, nos outils traditionnels avaient atteint certaines limites. Nous étions donc à la recherche d’outils plus innovants.” Après une phase d’apprentissage et de paramétrage de quelques mois, la solution Elqano est ainsi proposée, à l’été 2020 aux consultants internes. Basée sur un système de questions, réponses, elle démontre rapidement son apport en termes d’efficacité pour les équipes.
“Grâce à Elqano, beaucoup de connaissances qui avaient été enfouies remontent désormais rapidement à la surface. Nous avons même été surpris de voir comment la solution – grâce à l’analyse de notre base documentaire – comprenait désormais parfaitement les demandes de nos consultants”.
Monika Eglseer, Knowledge manager chez ROI Management Consulting.
En résumé : l’idée qu’un consultant passe du temps à doublonner le travail antérieur d’un collègue fait désormais figure de lointain souvenir.
L’appropriation d’Elqano par les consultants
Autre symbole de la bonne adoption de la nouvelle solution par ROI Management Consulting : l’implication de sa communauté d’utilisateurs. En janvier dernier, l’usage d’Elqano a ainsi atteint un taux de réponse de 100%, avec un délai moyen de seulement 24 heures. Des performances supérieures à la moyenne des clients de la start-up et en constante progression depuis deux ans. . “Nous avons constaté que les consultants s’étaient appropriés notre solution pour s’informer sur des sujets très précis, à haute valeur ajoutée, témoigne Manon Faure, Customer Success Manager chez Elqano. Ce succès repose notamment sur la grande implication initiale du management afin d’ encourager l’usage de la solution auprès des consultants de manière à ce qu’elle devienne un réflexe.”
“Existe-t-il une étude de cas décrivant un schéma directeur pour la planification de la production dans une usine d’assemblage ?”
Exemple de question posée par un consultant de ROI Management Consulting via Elqano
En plus de faciliter le partage de connaissances, l’adoption de la solution néo-aquitaine permet d’ailleurs à ROI Management Consulting de répondre à un autre enjeu actuel des cabinets de conseil : l’évolution des modes d’organisation. “En connectant directement les équipes et les experts, Elqano nous permet de tendre vers une forme de collaboration plus décentralisée, plus horizontale et moins hiérarchisée” précise Monika Eglseer.
Accompagner la fusion avec Efeso Consulting
Fort de ce bilan encourageant, les deux entités européennes vont être amenées à renforcer encore leur collaboration dans les prochains mois. D’abord parce que l’équipe d’Elqano continuera de proposer à son client des animations régulières visant à favoriser l’utilisation et l’adoption de sa solution (mise en avant de questions posées, analyse des thèmes de discussions…). Mais aussi pour des raisons interne à ROI Management Consulting. À l’été 2019, le groupe allemand a en effet fusionné avec Efeso Consulting, une autre acteur du conseil spécialisé notamment industrie 4.0.
“Quelqu’un a-t-il de bons documents pour la réduction du fonds de roulement et le benchmarking dans le domaine de l’industrie A&D ?”
Exemple de question posée par un consultant de ROI Management Consulting via Elqano
Dans le cadre de ce rapprochement, les équipes d’Efeso Consulting vont à leur tour bénéficier des services d’Elqano. De quoi continuer à amplifier le partage de connaissance afin de reconnecter les personnes entre elles, s’élever la qualité des missions répondre plus facilement aux appels d’offres La solution est même actuellement en cours de déploiement chez ces nouvelles équipes. « Notre relation avec Elqano a évolué de client-fournisseur à partenaires, confie Monika Eglseer. Leur équipe a toujours été force de proposition et d’accompagnement. C’est logique qu’elle accompagne aujourd’hui la croissance de la société.” À terme, l’outil d’intelligence collective française devrait équiper près de 500 personnes chez Efeso Consulting. Puis devenir un élément majeur de la future infrastructure IT commune aux deux entités fusionnées. “Ce contrat complémentaire démontre notre capacité à répondre aux besoins des entreprises de conseil, conclut Yann Echeverria. Nous devons capitaliser sur la confiance que nous accorde ROI Management Consulting pour continuer d’innover et proposer de nouvelles fonctionnalités à leurs consultants.” L’avenir porte conseil.
Comment adopter une culture positive de travail dans votre entreprise ?
À l’heure de la généralisation du télétravail et de la chasse aux talents, les organisations doivent repenser leurs modes de travail et plus généralement leur culture interne. Objectif : développer une approche plus positive parmi les collaborateurs. Explications.
Du temporaire qui dure ! Si le doute était permis à l’entame de la crise sanitaire, il apparaît désormais certain que le travail hybride (présentiel + distanciel) va persister dans les prochaines années. Et ce, pour une raison simple : c’est le souhait des salariés. “Selon une enquête que nous avons réalisée, 30 % des employés ont affirmé qu’ils seraient susceptibles de changer d’emploi s’ils devaient être présents tous les jours au bureau, expliquait ainsi – dans un récent article sur le travail hybride – Bryan Hancock, associé chez McKinsey.
“Le capital humain étant plus rare que le capital financier, les entreprises devront s’adapter aux exigences des meilleurs talents.”
Bryan Hancock, associé chez McKinsey.
Autrement dit : cette nouvelle donne hybride aura indéniablement des conséquences sur la manière d’organiser le travail demain. En conséquence, beaucoup d’organisations vont devoir repenser leur culture interne (management, valeurs…) pour la rendre plus positive et donc plus attractive. C’est tout simplement une question de survie. Toujours selon le cabinet McKinsey, les entreprises dotées d’une culture saine affichent un rendement trois fois plus élevé que leurs concurrentes.
Valoriser le potentiel de chaque collaborateur
Voilà pour la théorie, reste désormais à insuffler ce vent de positivité dans les organisations. Comment ? Chez Elqano, il nous semble que l’une des premières conditions de ce changement repose sur la valorisation du potentiel de chaque collaborateur. Il s’agit aujourd’hui de renforcer le sentiment d’utilité de chacune et chacun d’exercer sa mission au quotidien.
“Depuis la crise sanitaire, de nombreux salariés se disent que leur travail doit être plus qu’un emploi. Il doit correspondre à un but dans leur vie. Cela crée une opportunité intéressante pour les employeurs d’aider les équipes à trouver plus de sens dans leurs missions.”
Bill Schaninger, associé principal chez McKinsey.
Cette valorisation passe bien entendu par des marques d’attention de collègues et/ou de supérieurs hiérarchiques (félicitations, remerciements…). Elle doit également résulter d’une prise de conscience individuelle. Au sein de l’organisation, chaque collaborateur doit pouvoir ainsi mesurer individuellement l’importance de son rôle pour la bonne marche de l’activité. Je pense (que je suis utile) donc je suis (plus heureux au travail).
De plus, dans un monde où le bureau n’est plus l’alpha et l’oméga de la culture d’entreprise, les dirigeants sont également incités à créer, maintenir et renforcer les liens entre les salariés. Avec un mot d’ordre simple : remettre l’humain en avant ! “Lorsque j’interviens dans des organisations, je suis souvent surprise des progrès réalisés par certaines équipes après seulement quelques sessions de parole libre, explique Christine Cayré, Facilitatrice en intelligence collective.
“Tout repose sur la sincérité, le respect et l’écoute. En prenant le temps de se dire ce qui marche, ce qui ne marche pas et ce que l’on souhaite ensemble pour le futur, on solidifie les liens entre membres d’une même équipe.”
Avis aux dirigeants : cette connexion demande du temps et de l’endurance mais constitue un investissement très pertinent. Christine Cayré recommande ainsi d’inscrire régulièrement dans les agendas des sessions d’échanges libres et obligatoires. Cette tâche peut d’ailleurs être confiée à des volontaires au sein des équipes. Dans le cadre d’une mission au sein du CHU de Montpellier, trente facilitateurs (cadres, médecins…) ont été formés et sont désormais à la fois les ambassadeurs et les garants de l’ambition d’intelligence collective de l’établissement. “La culture positive ne doit pas seulement être initiée par les dirigeants, mais aussi être portée en interne” rappelle Christine Cayré.
Enfin, une culture de travail plus positive repose également sur la capacité de l’organisation à faciliter et à encourager la collaboration entre équipes. Il s’agit notamment de casser les silos qui trop souvent cloisonnent les différents services et empêchent les initiatives communes.
“Durant la pandémie, nous avons constaté que la communication et la connectivité ont augmenté au sein des équipes. En revanche, les liens entre équipes ont considérablement diminué. Ces derniers sont pourtant cruciaux pour garantir la capacité d’innovation d’une entreprise.”
Bryan Hancock, associé chez McKinsey
En plus de favoriser la naissance de projets entre équipes, les dirigeants doivent également veiller à casser les a priori et les représentations qui nuisent à l’énergie collective. “L’anti-culture positive, c’est la culture des préjugés, insiste Christine Cayré. Ils sont malheureusement inhérents à la façon dont le travail est divisé avec des services qui ne se connaissent pas. Une des phrases que j’entends le plus souvent à la fin d’une journée d’accompagnement c’est : je ne savais pas ce que tu faisais, maintenant que je le sais, je vois mieux comment nous pouvons travailler ensemble”. L’ultime démonstration des bienfaits de la mise en place d’une culture positive au sein d’une organisation. À charge désormais aux dirigeants et dirigeantes de lui donner vie et de la cultiver au sein de leurs entreprises.
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Elqano : l’IA au service d’une culture positive de travail
Intégrée à MS Teams, notre solution vous propose de placer le numérique au service d’une culture positive de travail au sein de votre organisation. Grâce à l’analyse de vos bases documentaires, notre technologie d’intelligence artificielle identifie l’expertise des différents membres de votre équipe. Objectif ? Mettre en relation vos salariés qui ont des questions sur certains sujets et ceux qui peuvent leur répondre. Un outil simple et efficace pour activer les trois leviers d’une culture positive de travail : créer le lien, valoriser le travail de chacun, favoriser la collaboration.
L’IA au service de la Culture… et de la culture d’entreprise
Connaissez-vous Ask Mona ? Quels sont les points communs entre la startup Ask Mona et elqano ? Découvrez la success story de Ask Mona, et comment ce bel exemple du dynamisme de la filière IA en France nous inspire pour booster le développement de la culture des entreprises.
C’est quoi Ask Mona ?
Ask Mona est une startup française, créée en 2017 par Marion Carré et Valentin Schmite, qui a bouclé cet autonome 2021 une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, Saga Invest, fonds d’investissement spécialisé dans l’art et les nouvelles technologies. Ce qu’elle propose : un service d’intelligence artificielle qui facilite l’accès à la Culture au grand public, et offre de nouvelles possibilités à ses professionnels. Nous forcément ça nous parle !
“ASK MONA EST UN ROBOT CONVERSATIONNEL (CHATBOT) QUI DIALOGUE AVEC SES UTILISATEURS POUR LEUR RECOMMANDER GRATUITEMENT DES SORTIES CULTURELLES PERSONNALISÉES.DU THÉÂTRE CLASSIQUE À LA VISITE STREET-ART, ASK MONA A TOUJOURS LA BONNE IDÉE !”
— Site Ask Mona
Comment ça marche ?
Ask Mona se présente sous la forme d’un assistant personnel digital dispo 24h/24h, 7 jours / 7, qui peut nous aider à trouver les sorties ou événements culturels qui collent à nos envies du moment, très facilement et selon différents critères paramètrables (date, prix, localisation, etc…).
Ce service démontre tout l’intérêt de l’IA dans l’accès à la Culture, mais aussi, par extension, à toutes les formes de cultures notamment en entreprise.
Quels sont les points communs entre la startup Ask Mona et elqano ?
#1 – L’intelligence artificielle
Le point commun majeur est que toutes deux ont développé un service basé sur l’intelligence artificielle. Le marché de l’IA est actuellement en pleine expansion. Tous les secteurs d’activités développent leur propre exploitation de cette technologie qui n’a pas fini de nous surprendre par la multiplicité de ses applications potentielles. Dans le cas de Ask Mona, le service proposé est double : d’un côté les utilisateurs finaux en recherche d’informations sur des activités culturelles, d’un autre les structures et institutions proposant une offre de culture. Ces derniers, le clients de Ask Mona, proposent une offre et sont des émetteurs d’information. Leur objectif grâce à Ask Mona : toucher un plus large public et plus qualifié par rapport à leur offre culturelle. elqano applique cette même “recette” et poursuit ce même objectif : créer du lien, connecter des besoins avec les solutions. Dans le cas de l’entreprise, c’est finalement un schéma assez similaire à celui de la culture qui s’applique : des collaborateurs recherchent de l’information et d’autres détiennent des connaissances. La mise en relation entre des individus et des individus, des individus et des contenus, voilà ce qui est rendu possible grâce à Ask Mona dans la Culture et à elqano dans le monde de l’entreprise.
#2 – La conversation
Toutes deux ont misé sur un chatbot. Même si les moteurs de recherche sont toujours d’actualité, la forme conversationnelle a plus que jamais le vent en poupe. Chez elqano, nous l’observons dans nos études et chez nos clients, dans le monde du travail, les modes de communication et de recherche d’information favoris et considérés comme les plus efficaces sont le chat d’entreprise et la conversation informelle à la machine à café ! Les usages, que ce soit dans la sphère professionnelle ou dans notre vie de tous les jours, ont évolué. Aujourd’hui plus que jamais, on se rend compte que ce qui marche le mieux c’est de transposer dans l’espace digital nos relations réelles / physiques.
Les cas de la conversation informelle devant la machine à café au bureau, ou encore celle du dîner entre amis, sont de parfait exemples de ce que l’on recherche à l’heure actuelle dans le développement de services digitaux. Ces séquences de vie sont des moments simples d’échanges d’informations. Qui travaille actuellement sur tel sujet ? Quel est le film à voir en ce moment ? Etc… Autant de questions qui trouvent des réponses dans ces discussions informelles. Ask Mona et elqano l’ont donc bien compris et se présentent comme des amplificateurs (presque magiques !) de ces comportements là, dans le secteur culturel pour l’une, et dans les entreprises pour l’autre.
Dans le cas des entreprises, il y a un enjeu colossal à capturer ces connaissances informelles. En effet, tout comme le savoir formel, l’informel constitue une grande part du savoir et savoir-faire des entreprises, mais constitue aussi une grande partie de la culture interne propre à chaque entreprise.
#3 – L’accessibilité
Toutes deux se sont donné comme mission de faciliter l’accès à la culture, aux connaissances et au savoir pour tous ! L’un des grands enjeux auxquels répond l’intelligence artificielle combinée à un chatbot, est en effet celui de l’accessibilité.
Que ce soit se frayer un chemin dans la masse de l’offre culturelle française ou accéder à la bonne information dans l’entreprise, les solutions proposées par elqano et Ask Mona s’imposent comme des têtes chercheuses qui trouvent des réponses plus pertinentes, plus rapidement et qui créent de nouveaux ponts.
La startup Ask Mona, déjà bien installée sur le marché culturel français avec une cinquantaine de clients – dont le Théâtre du Châtelet, la Fondation Louis Vuitton, Paris Musées, le Grand Palais, le Musée des Augustins (Toulouse) ou encore le Centre Pompidou (Metz) – souhaite se développer à l’international et vise un portefeuille de 1000 institutions culturelles d’ici 2025 !
L’équipe d’elqano est ravie de faire désormais partie des partenaires de Microsoft, un soutien important dans le développement d’elqano. Retour sur le parcours d’elqano dans sa relation avec Microsoft.
Après l’intégration d’elqano au programme Microsoft For Startups en mars dernier, les liens avec Microsoft franchissent un nouveau cap : elqano devient officiellement partenaire de Microsoft. Une reconnaissance clé pour elqano.
Chloé Garcia, Partner Development Manager ISV & Startups chez Microsoft, et Yann Echeverria, Founder & CEO d’elqano, partagent avec nous leurs impressions croisées au sujet de cette relation grandissante entre elqano et Microsoft.
Chloé Garcia, Partner Development Manager ISV & Startups chez Microsoft, et Yann Echeverria, Founder & CEO d’elqano
C’est quoi elqano ?
Yann Echeverria, elqano : elqano est une solution qui permet de connecter les personnes en entreprise, autour du partage de connaissances.
Concrètement cela prend la forme d’un plug in intelligent dans Microsoft Teams qui permet de connecter automatiquement les employés qui ont des questions à ceux qui ont l’expérience, les connaissances ou les documents pour leur répondre.
Le matching est réalisé grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle.
Quelle est l’histoire entre elqano et Microsoft ?
Yann Echeverria, elqano : Au commencement de l’aventure elqano nous nous sommes rendu compte du potentiel énorme de Microsoft auprès des premiers early adopters de Microsoft Teams en France.
Les taux d’usages étaient très importants : j’étais convaincu que Microsoft Teams allait devenir l’outil que chaque collaborateur ouvrirait le premier en arrivant le matin au bureau, en même temps que la boite mail.
Il était donc important de créer une solution 100% intégrée, pour une expérience utilisateur fluide et efficace.
Depuis nous avons développé cette relation et intégré programme Microsoft For Startups en mars 2021 afin de renforcer notre collaboration technique, jusqu’à enrichir le partenariat en devenant co-seller de Microsoft en octobre dernier.
“LA COMPLÉMENTARITÉ DE NOS SOLUTIONS ET DE LA SOLUTION ELQANO NOUS PERMET D’AVOIR UNE PROPOSITION DE VALEUR PERTINENTE POUR OPTIMISER L’USAGE QUOTIDIEN DES OUTILS DE TRAVAIL DIGITAUX COMME MICROSOFT TEAMS CHEZ NOS CLIENTS. ”
— Chloé Garcia, Microsoft
Comment elqano a-t-elle été repéré par Microsoft ?
Chloé Garcia, Microsoft : Microsoft s’inscrit comme un partenaire privilégié des startups en les accompagnant dans une véritable démarche de partenariat à la fois technique et commercial.
L’équipe elqano a réalisé un travail remarquable dans le développement technique de ces fonctionnalités et l’intégration de nos solutions Microsoft.
La complémentarité de nos solutions et de la solution elqano nous permet d’avoir une proposition de valeur pertinente pour optimiser l’usage quotidien des outils de travail digitaux comme Microsoft Teams chez nos clients.
Nous sommes donc très heureux d’accompagner elqano dans le développement de solutions innovantes capables de révolutionner l’expérience collaborateur.
Pourquoi est-il important pour Microsoft d’accompagner des startups comme elqano ?
Chloé Garcia, Microsoft : Depuis plus de 10 ans, Microsoft France créé et nourrit des programmes pour contribuer au développement des startups et entreprises de demain.
Nous donnons la priorité aux startups proposant des solutions innovantes B2B qui ont le potentiel d’accompagner les entreprises dans leur transformation digitale et dans les sujets à forts enjeux économiques et sociétaux comme celui du partage de connaissance entre collaborateurs.
Nous sommes fiers de pouvoir compter elqano parmi nos partenaires référents sur ce sujet.
En quoi consiste le programme Microsoft for Startups Founders Hub ?
Chloé Garcia, Microsoft : Microsoft intègre les startups au cœur de sa proposition de valeur et leur propose un accompagnement adapté à leurs besoins à travers le programme Microsoft for Startups Founders Hub.
Son objectif est d’aider les startups à grandir, créer et étendre leur réseau en les accompagnant dans une démarche de partenariat. Ce programme accorde jusqu’à 150 000 dollars de crédits cloud Azure, un accompagnement technique, de la visibilité, mais aussi et surtout l’opportunité d’un véritable partenariat avec Microsoft pour profiter de son écosystème et ainsi toucher de nouveaux clients et de nouveaux marchés.
Il s’agit pour Microsoft de mettre la puissance de son écosystème de partenaires et de clients au service du développement des startups.
“LE SOUTIEN DE MICROSOFT EST UN GAGE DE QUALITÉ ET DE FIABILITÉ POUR NOS CLIENTS”
— Yann Echeverria, elqano
Quelle sont aujourd’hui la nature et les objectifs du partenariat entre elqano et Microsoft ?
Chloé Garcia, Microsoft : Partenaire du programme startup, elqano a franchi une étape importante en obtenant le statut « co-sell ready » qui permet la co-commercialisation de leur solution avec Microsoft pour atteindre plus de clients notamment via la marketplace Microsoft Appsource et notre écosystème de partenaires et clients.
Son approche inédite va ouvrir de nouvelles opportunités aux utilisateurs Teams en les aidant à accélérer leur transformation numérique. Nous continuons à travailler avec l’équipe elqano pour renforcer toujours un peu plus l’intégration et adresser de nouveaux besoins clients.
Qu’est-ce que ce partenariat avec Microsoft va apporter à elqano ?
Yann Echeverria, elqano : Ce partenariat nous apporte en premier lieu une reconnaissance et un soutien technique. Nous travaillons main dans la main pour continuer d’améliorer l’intégration de nos solutions et offrir une expérience utilisateur encore plus fluide à chacun de nos clients.
Le soutien de Microsoft est aussi un gage de qualité et de fiabilité pour nos clients, qui se sentent rassurés par ce partenariat.
Qu’est-ce que la combinaison de MS Teams / Sharepoint et elqano peut créer comme valeur / apporter à vos clients?
Yann Echeverria, elqano : La forte adhésion des équipes à Microsoft Teams fait qu’il y circule beaucoup de données et documents. Mais ces données ne sont pas toujours exploitées à leur juste valeur.
L’intégration de Microsoft Teams et d’elqano permet de mieux comprendre en temps réel qui travaille sur quel sujets (grâce aux données échangés sur Microsoft Teams qui sont analysés par elqano).
Cette combinaison des données Microsoft Teams et des algorithmes elqano permet de créer de nouvelles connections entre employés qui travaillent sur des sujets similaires sans forcément se connaitre, et ainsi de créer de nouvelles synergies pour nos clients.
Chloé Garcia, Microsoft : L’intégration d’elqano vient renforcer la valeur de nos outils de collaboration et proposer une expérience inédite en s’appuyant sur la donnée directement disponible dans Microsoft Teams.
Facile à déployer, elqano vient compléter l’expérience de nos outils en proposant un véritable outil d’intelligence collective qui vient décloisonner le savoir et renforcer les connexions entre collaborateurs.
Un vœu de l’équipe Microsoft pour elqano ?
Chloé Garcia, Microsoft : Du succès et de la réussite pour devenir la solution référente pour l’intelligence collective en entreprise !
Ressources humaines, IA et big data : les DRH vont-ils devenir des “Data Sharing Masters“ ?!
La gestion des talents est au cœur des préoccupations RH des entreprises. Qui dit ressources humaines, dit données et gestions de flux : identification / référencement / localisation des expertises, mobilité interne, recrutement, formation, culture d’entreprise, process internes, informations corporates…
Quelle est la place de la data dans la GRH? Gadget ou véritable outil innovant, où en est vraiment l’intelligence artificielle sur ces sujets RH ? Et si l’IA permettait aux directions RH de se recentrer sur l’humain ?
Après des années à parler de digitalisation à tous les niveaux des entreprises, notamment des métiers RH, aujourd’hui force est de constater le grand chemin parcouru par les entreprises qui ont pris conscience de la nécessité de pivoter et de revoir en profondeur la façon dont ils appréhendaient leur façon de travailler au quotidien.
Si la digitalisation des process, les nouveaux outils collaboratifs, des cultures d’entreprise plus transversales sont des faits palpables dans les organisations, les enjeux actuels et le contexte pandémique ont démontrés qu’il fallait aller plus loin dans la réinvention.
“LES DONNÉES TRAITÉES SONT DES INFORMATIONS. L’INFORMATION TRAITÉE EST LA CONNAISSANCE, LA CONNAISSANCE TRAITÉE EST LA SAGESSE.”
— Ankala V. Subbarao
Ne pas confondre digitalisation et automatisation, remettre l’humain au centre, revaloriser les expertises, renforcer le collectif malgré un télétravail croissant, développer le bien-être au travail, sont des enjeux prégnants aujourd’hui.
Et le tout bien sûr, avec la nécessité de développer ou conserver un leadership business et accroître la rentabilité des entreprises dans un contexte mondial ultra concurrentiel.
Make digitalisation great again !
Le décor étant planté, revenons-en à l’intelligence artificielle. Dans ce contexte, l’IA a toute sa place et s’invite ainsi dans tous les domaines de l’entreprise.
Si on applique cela à l’entreprise, on se rend vite compte que l’IA touche, tout comme la data / big data, un grand nombre d’activités : la logistique, la relation commerciale, le marketing, le business, les systèmes d’information, la finance, la stratégie, la production,… et bien sûr les ressources humaines.
“L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EST LA CAPACITÉ DONNÉE À UNE MACHINE D’AIDER L’HOMME À RÉSOUDRE DES PROBLÈMES COMPLEXES […] ELLE APPREND ET S’AMÉLIORE DE MANIÈRE AUTONOME.”
— Cuillandre, 2018
L’utilisation de l’IA dans les entreprises représente tant un risque qu’une opportunité pour la gestion des ressources humaines. En effet, de nombreuses solutions d’IA présentes sur le marché proposent plus une automatisation, supplantant ainsi quelque peu l’humain. Trouver un juste équilibre entre l’efficacité proposée par des robots et l’activité humaine, est un enjeu majeur, notamment quand il s’agit de solutions RH.
La recette gagnante ne serait-elle pas d’arriver à combiner parfaitement la richesse des interactions humaines à la puissance de l’intelligence artificielle ?
L’IA comme optimisateur et accélérateur plutôt que comme remplaçant. Ensuite, adopter une philosophie et des solutions qui permettrait à l’IA de se nourrir et d’apprendre des activités humaines certes, mais surtout de créer une valeur nouvelle faisant grandir et progresser les activités humaines.
Vers une fonction RH augmentée
L’IA s’impose comme un partenaire essentiel des directions RH d’aujourd’hui et de demain.
L’IA doit certes débarrasser les collaborateurs de tâches à faible valeur ajoutée, mais elle doit aussi les accompagner à monter en compétence, mieux se connecter les uns aux autres, valoriser leurs expertises et savoir-faire, être identifiés pour leur compétences réelles, progresser dans leur carrière, et de manière générale se sentir mieux dans leur travail.
Pour ce faire, les services RH qui utilisent déjà des solutions d’IA semblent s’accorder sur un constat : l’IA ne doit / peut pas être simplement utilisé comme un outil « patch » par-ci par-là dans l’environnement et le fonctionnement actuel des services RH. L’IA induit de repenser en profondeur, de manière systémique presque, la façon dont sont gérées les ressources humaines. Que ce soit pour en tirer le meilleur bénéfice direct ou tout simplement se transformer, le métier de RH doit se repenser à l’aune de l’IA.
La fonction RH manipule une énorme masse de data, l’IA représente ainsi une opportunité d’optimisation de la performance dans ce domaine, un puissant levier de transversalité, mais aussi, un révélateur de situations jusqu’à lors invisibles.
Concrètement, l’IA représente un booster dans de nombreux champs d’application RH :
La fluidification des process RH / l’autonomie des salariés
La gestion des carrières / mobilité
Le recrutement
L’onboarding de nouvelles recrues
L’offboarding
L’identification des expertises et « trous d’expertises
La formation (auto-formation, formation peer-to-peer…)
La création de lien entre collaborateurs / transversalité
La capitalisation des connaissances
La culture d’entreprise
L’expérience collaborateurs
L’empowerment / la motivation des collaborateurs
Le bien-être au travail
…
Quel rôle demain pour les DRH ?
De là à transformer les DRH en « Data Sharing Masters », la disruption est peut-être un peu forte, mais l’idée est cependant intéressante à creuser.
Le/la DRH de demain devra clairement savoir manier la data aussi bien que l’humain. Il/elle accompagnera la transformation de l’entreprise grâce, notamment, à des technologies telles que l’intelligence artificielle appliquées à la gestion des ressources humaines.
Des compétences d’autant nécessaires que l’acculturation des collaborateurs au sein de l’entreprise à ce que sous-tend l’innovation de l’IA et de la data, est un enjeu majeur de l’upskilling data (ou formation data). L’IA fera (et fait d’ailleurs déjà) partie du quotidien des équipes, il est donc nécessaire de les accompagner à comprendre les grands principes de ces sujets, et donc d’en maîtriser soi-même les fondamentaux.
Non, les DRH de demain n’ont pas vocation à devenir les « Data Sharing Masters » des entreprises, mais devront clairement être des Human Data Masters !
elqano et le “Smart Skills Mapping”
Compliqué de savoir qui a de l’expérience sur quel sujet dans une grande entreprise. Les profils d’expertises ne sont typiquement pas remplis de manière régulière. Alors, comment connecter efficacement les personnes et leurs savoirs dans une organisation ?
Régulièrement, nous partageons avec vous notre vision d’évolution de notre solution. Aujourd’hui, zoom sur une fonctionnalité clé d’elqano : le “Smart Skills Mapping” ou cartographie intelligente des expertises.
Ce que fait elqano aujourd’hui : l’identification automatique des expertises tacites
L’un des points fondateurs de notre solution est l’identification pertinente des experts sur n’importe quel sujet.
Afin de mettre en relation ceux qui ont des questions avec les bons “experts”, elqano réalise automatiquement une analyse fine des productions documentaires et usages de tous les collaborateurs, et leur attribue jusqu’à une cinquantaine d’expertises et un score sur chacune de leurs expertises.
Parce que nous sommes convaincus que chaque personne a des expériences, expertises et connaissances qui lui permettent de venir en aide de ses collègues ou tout simplement bénéficier à d’autres au sein de l’entreprise.
Objectif roadmap Q1 2022 : augmenter l’engagement des collaborateurs
D’ici le printemps 2022, nous souhaitons largement développer notre solution sur ce sujet des profils experts.
Ainsi, nous avons intégré à notre roadmap de déploiement de fonctionnalités permettant aux utilisateurs de consulter en autonomie leur profil automatique (« dans quels domaines suis-je identifié comme expert par elqano ? »), de le corriger, le préciser en hiérarchisant ses expertises, et de l’enrichir manuellement.
“NOTRE OBJECTIF : AUGMENTER L’ENGAGEMENT DES UTILISATEURS EN LEUR APPORTANT DE NOUVELLES INFORMATIONS PERSONNELLES SUR LEURS PROPRES USAGES AU SEIN DE LEUR ORGANISATION.”
— Yann Echeverria, Founder & CEO elqano
Ces nouvelles fonctionnalités n’ont qu’un but, nourrir notre ambition initiale, à savoir faciliter les échanges informels dans les entreprises, les capturer, les capitaliser afin qu’ils profitent à tous.
En back office, les fonctionnalités évoluent aussi. Pour les knowledge managers ou platform owners, nous travaillons sur un dashboard des expertises et flux de savoirs. Doter les entreprises d’un véritable outil de monitoring pour visualiser et quantifier en temps réel les connexions entre les équipes et des connaissances partagées : quels sont les savoirs / expertises en présence, les échanges ou manques d’échanges (barrières), les tendances et les trous de compétences.
Les systèmes de gestion des connaissances ne fonctionnent plus à grande échelle, voici pourquoi
Il y a environ 4 ans, j’ai eu une idée, ou plutôt une intuition, sur la manière de changer la façon dont les gens trouvent et partagent la connaissance et l’information dans les grandes organisations. Il m’a fallu quatre ans pour concrétiser cette idée en quelques étapes clés (trouver un financement, constituer une équipe, lancer le MVP, engager des pilotes et tester à l’échelle avec des clients pertinents). Il me semble maintenant opportun d’expliquer le processus de réflexion qui sous-tend cette idée.
1 – Le partage des connaissances n’est toujours pas résolu. (ou pourquoi même y penser ?)
Alors que je travaillais encore dans une entreprise mondiale de produits de grande consommation à Genève, une de mes amies devait réaliser une étude de marché pour préparer une recommandation stratégique à un vice-président en vue d’entrer sur un nouveau marché. Il lui a fallu six mois pour rassembler toutes les informations, connaissances et données nécessaires à la rédaction de la recommandation. Alors qu’elle avait presque terminé, un jour, la machine à café de notre étage a cessé de fonctionner (nous étions au 4e étage d’un bâtiment où travaillaient 3500 personnes). Elle s’est rendue au troisième étage et a commencé à parler avec une personne qu’elle ne connaissait pas, lorsqu’elle a réalisé que cette personne travaillait sur un projet très similaire depuis plusieurs semaines, sans se connaître, juste un étage plus bas.
Lorsqu’elle m’a raconté l’histoire, j’ai d’abord ri, mais après quelques discussions, j’ai réalisé que cela se produisait dans toutes les grandes entreprises (nous en avons rencontré 500, principalement en Europe, et aucune ne nous a dit que ce n’était pas un sujet sérieux pour elle), plus souvent qu’autrement, et que cela avait un impact non seulement sur la productivité, mais aussi sur la qualité / / l’innovation.
2 – Pourquoi les systèmes traditionnels de gestion des connaissances (KMS) et les réseaux sociaux d’entreprise (ESN) ne fonctionnent-ils plus ?
Les KMS traditionnels reposent sur trois hypothèses : 1) les connaissances sont détenues par des experts officiels, 2) cela fait partie de leur travail de diffuser ces connaissances dans l’organisation et 3) ils le font. Dans le monde d’aujourd’hui, les connaissances sont rarement détenues par un petit nombre d’employés. Si vous avez une question sur l’IA en général, vous voudrez peut-être parler à un expert officiel en IA, mais si vous lancez un nouveau projet sur l’IA appliquée aux feux de circulation à Santa Fe, vous préférerez peut-être parler à un jeune ingénieur qui a travaillé l’année dernière sur un projet d’optimisation de la circulation à Wellington.
Si la première hypothèse ne fonctionne pas, la seconde est encore pire. Comme les connaissances sont réparties entre toutes les personnes, vous devez faire en sorte que tous les employés les partagent sur une plateforme dédiée, ce qui est pratiquement impossible. Seuls 5 à 10 % des employés partagent effectivement leurs connaissances sur des plateformes dédiées.
ESN a compris que la première hypothèse ne fonctionnait plus ; ils ont proposé des plateformes de partage ouvertes et non structurées, mais ils n’ont pas trouvé de solution à l’effondrement des hypothèses 2 et 3.
3 – Quand prenons-nous le temps de partager nos connaissances et d’aider les autres ?
Puisque seule une petite partie des employés partagent leurs connaissances, la question est de savoir comment inciter le reste d’entre eux à le faire.
D’une manière générale, si l’on réfléchit au moment où l’on aide les autres, il y a des conditions préalables :
Les gens ont tendance à s’entraider lorsqu’ils connaissent la personne qu’ils aident, ou du moins lorsqu’ils savent que cette personne a besoin d’aide et qu’ils peuvent le voir. L’un de nos clients a réalisé une étude interne et s’est rendu compte que 85 % de ses employés ne partageaient leurs connaissances que lorsqu’ils savaient qu’elles pouvaient aider quelqu’un en particulier.
La plupart des gens ont tendance à partager leurs connaissances lorsqu’ils se sentent légitimes sur le sujet. Ce n’est que lorsqu’ils ont travaillé sur le sujet de manière approfondie qu’ils prennent le temps de partager ce qu’ils considèrent comme précieux.
4 – Comment utiliser ces deux idées pour créer une nouvelle façon de partager les connaissances ?
Nous inversons le processus. Au lieu de demander aux gens de partager leurs connaissances sur une plateforme dédiée au cas où quelqu’un en aurait besoin un jour, dans les mois ou les années à venir, nous leur demandons de ne partager que lorsque quelqu’un leur pose une question très spécifique sur les sujets qu’ils maîtrisent le mieux. Ainsi, ils peuvent voir que cela aide quelqu’un en particulier dans l’immédiat. Ils se sentent alors en droit de partager ce qu’ils savent.
Pour en revenir à elqano, comment procédons-nous dans la pratique ?
Quelqu’un pose une question à elqano. Par exemple, un analyste de Dubaï demande : « Avons-nous déjà réalisé un projet sur les NFT dans le métavers ? »
Elqano analyse la question et trouve la personne la mieux informée pour répondre (en utilisant l’IA et le big data, plus d’informations à ce sujet dans un prochain article). Elqano découvre qu’un consultant a travaillé sur un projet de NFT dans le métavers il y a 6 mois.
Le consultant reçoit la question, avec quelque chose comme ceci : « Hé, vous, votre collègue de Dubaï a besoin de votre aide, et vos connaissances sont essentielles à sa mission, auriez-vous l’amabilité de vous connecter et de partager ce que vous savez ? »
La réponse habituelle est : bien sûr.
Mission accomplie ? Presque
Comme toute start-up, nous améliorons constamment notre produit, travaillant chaque jour avec nos clients pour changer la façon dont les gens partagent leurs connaissances dans les entreprises. L’un des derniers grands défis auxquels nous sommes confrontés est le suivant : « les gens ne savent pas ce qu’ils ne savent pas ».
Parfois, nous ne pensons même pas que quelqu’un pourrait nous aider (ou pire encore, nous avons peur de la perception des autres), et nous ne faisons pas quelque chose d’aussi simple que de poser une question. Pour changer cela, il faudra un peu de changement culturel et quelques nouvelles fonctionnalités technologiques (plus d’informations dans un prochain article), mais je suis convaincu que le changement arrive et que nous passerons bientôt à une société où les connaissances de chacun sont interconnectées pour créer plus de valeur et d’innovation.
Comment les équipes Master Data industriel de Louis Vuitton utilisent Elqano pour se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée
En identifiant les expertises, en connectant les équipes et en capitalisant chaque connaissance, Elqano répond aux problématiques de certaines entreprises du secteur de l’industrie ; décharger les experts des requêtes récurrentes. À l’image de la collaboration nouée entre la start-up et Louis Vuitton depuis 2022.
Le travail hybride est désormais au cœur de nos quotidiens professionnels et il n’est pas question de retour en arrière. Grande tendance depuis 2021 selon Gartner, la collaboration à distance par ses propres réseaux formels et informels devient un enjeu important dans la recherche d’information pour les collaborateurs.
Sans surprise, ce point de vue est partagé par Bastien Detraz, Responsable Data Management Industriel chez Louis Vuitton. L’enjeu pour ses équipes « Connecter, à grande échelle, les individus qui se posent des questions métiers ou techniques, avec leurs collègues qui connaissent les réponses ou peuvent les aider ». Depuis l’accélération du télétravail mis en parallèle des fréquentes mobilités internes que connait le groupe, il devient de plus en plus difficile pour les responsables d’équipes de rediriger vers les bonnes personnes ou documents. « Je commençais à voir mes limites comme connecteur de réseaux, à une échelle où je ne connaissais plus personnellement les individus de ma sphère d’intervention », déclare Bastien Detraz.
Après une phase d’apprentissage et de paramétrage de quelques mois, la solution Elqano est ainsi proposée, en 2022 à plus de 1000 collaborateurs. Basée sur un système de questions, réponses, elle démontre rapidement son apport en termes d’efficacité pour les équipes.
« La solution est simple d’utilisation et remplit les objectifs annoncés. Grâce à Elqano, Les experts deviennent plus accessibles et mieux identifiés au sein de notre organisation.
Des questions qui étaient adressées de façon récurrente aux mêmes experts commencent à être capitalisées et cela bénéficie aux experts qui ne sont sollicités que pour de nouveaux sujets.
Les nouveaux entrants n’ayant pas encore de gros réseau et peu de compétences, disposent d’un moyen pour les accompagner dans leur montée en compétences et dans le développement de leur réseau.»
Bastien Detraz, Responsable Data Management Industriel chez Louis Vuitton.
En résumé : l’idée qu’un expert passe du temps à répondre plusieurs fois aux mêmes questions est en train de devenir un lointain souvenir.
L’appropriation d’elqano par les équipes
Autre symbole de la bonne adoption de la nouvelle solution par les équipes : l’implication de la communauté d’utilisateurs. En décembre 2022, l’usage d’Elqano a ainsi atteint un taux de réponse de 94%, avec un délai médian de réponse de seulement 5 heures. Des performances supérieures à la moyenne des clients de la start-up et en constante progression depuis le lancement.
Bastien Detraz en parle : “L’adoption a été facile dans ce périmètre déjà très habitué à poser des questions et entretenir des conversations au sein de canaux de groupes Teams. Pour certains groupes pas aussi matures, il faut s’impliquer pour stimuler cette culture. C’est à mon sens un point clé dans le succès de cette solution : il faut un sponsorship fort et une culture du partage. Ça tombe bien, c’est ce en quoi on croit.”
Etendre le déploiement de la solution à de nouvelles équipes
En complément de ce bilan encourageant, quelques nouveaux membres de la DSI qui n’étaient pas embarqués dans ce projet commencent à devenir des sponsors internes. Cette adoption transverse illustre le besoin initial d’accompagner les nouveaux modes de travail en développant la coopération interne.